L'industrie s'unit pour lutter contre les rejets de microplastiques
Un nouvel accord sectoriel pour la prévention des rejets de microplastiques issus du lavage des textiles synthétiques a été officiellement lancé et approuvé par la Commission européenne.
La Confédération européenne du textile et de l'habillement (EURATEX) , l'Association internationale des savons, détergents et produits d'entretien (AISE), l'European Outdoor Group (EOG), l'Association européenne des fibres synthétiques (CIRFS) et la Fédération européenne des articles de sport (FESI) ont conclu un accord sur la libération de microplastiques dans l'environnement aquatique.
Le groupe des associations industrielles européennes, représentant la chaîne de valeur mondiale des vêtements et de leur entretien, a convenu que des solutions viables doivent être trouvées pour lutter contre la libération des microplastiques dans l'eau de mer et l'eau douce pendant tout le cycle de vie des textiles. Ces textiles synthétiques l'une des sources principales de microplastiques.
Parmi les mesures qui ont été adoptées, il a été décidé de :
- Définir des méthodes de mesure communes
Convenir de méthodes d'essai fiables et harmonisées pour identifier et quantifier le type de microplastiques présents dans l'eau et dans l'environnement. - Partager les connaissances
Appel à la collaboration entre tous les secteurs industriels concernés et d'autres organisations, y compris la recherche, pour partager des informations, définir des priorités communes pour combler les lacunes dans les connaissances et donner des conseils sur les mesures à prendre à moyen et long terme. - Recherche industrielle
Soutenir et participer à des activités de recherche industrielle pour étudier les options réalisables pour s'attaquer à la libération de microplastiques et contribuer à résoudre un problème mondial.
Les associations de l'industrie estiment que grâce à un travail mutuel et à une meilleure compréhension du problème, il est possible de trouver des solutions réalisables qui peuvent être appliquées efficacement par l'industrie, les consommateurs et les autorités.
Grâce à cet accord, les industries voudraient s'attaquer à ce problème qui affecte potentiellement des milliards de personnes dans le monde.
La première moitié de 2018 prévoit la cartographie des actions sur les méthodes d'essai et la recherche en cours, les discussions sur les méthodologies d'harmonisation potentielles et les collaborations interindustrielles imaginables.
L'objectif, pour la fin de 2018, sera de rédiger une proposition pour la Commission européenne. Cette proposition vise à combler les lacunes de connaissances pour identifier et quantifier les sources de pollutions microplastiques afin de travailler sur des solutions possibles.