JET Expo met le cap sur 2019
Le salon de l’entretien des textiles vient de refermer les portes de sa septième édition. Les professionnels étaient fidèles au rendez-vous, soucieux d'assurer leur veille technologique et réglementaire. Bilan.
Sur place, les commentaires des visiteurs et exposants semblaient en demi-teinte. Il s’avère que l’organisateur, s’il réfléchit déjà au coup d’après et aux améliorations à apporter, n’a finalement pas à rougir de son bilan. Les chiffres du taux de fréquentation nous sont parvenus : ils sont stables, voire en légère progression. Quelque 3 800 visiteurs ont arpenté les allées du salon du 14 au 16 octobre, et on note un bond dans la participation internationale, dont la part augmente pour se fixer à 24 %, contre 16 % en 2015. L’Afrique du Nord est largement représentée.
La qualité du visitorat et l’innovation gagnantes
« Nous avons reçu beaucoup de remerciements, note l’organisateur, Antonius Streichenberger. De l’avis général, l’aspect qualitatif des échanges commerciaux a été largement souligné dans les sondages rendus par les exposants. » Un point essentiel si l’on se fie aux échos de ces derniers, plutôt mitigés lors de notre passage. « La qualité du visitorat est cruciale et prime sur la quantité », assure l’organisateur. Chacun en conviendra, et certains semblent donc finalement avoir révisé leur jugement, essentiellement peut-être les opérateurs du segment pressing.
Venus découvrir les dernières nouveautés de la Profession en matière d’équipement et de chimie, les exploitants ont, en effet, pu s’en donner à cœur joie et échanger avec les nombreux exposants du secteur. La réglementation sur les systèmes et logiciels de caisse a poussé l’innovation, tout comme les préoccupations environnementales, toujours plus présentes sur le marché.
Jet expo : un salon d’affaires
Fortes du large succès rencontré lors de la sixième édition, les Rencontres Top Acheteurs ont été reconduites cette année. Plus de cent vingt rendez-vous évalués « de grande qualité » par les vingt-sept intervenants (contre quinze en 2015) ont ainsi eu lieu entre les exposants du Salon et des acheteurs de Grands Comptes nationaux, sélectionnés pour les projets et les budgets qu’ils portent.
Auparavant, deux cent trente projets d’acquisition et/ou de renouvellement – valorisés à plusieurs millions d’euros –, avaient été mis en ligne sur la plate-forme développée par l’organisateur, sorte de bourse à projets accessibles aux exposants et générateurs de rendez-vous d’affaires personnalisés.
Vêt’image : un succès en demi-teinte
La journée du lundi 16 octobre a pour sa part été marquée par l’ouverture de Vêt’Image, la première édition du salon du Vêtement professionnel et d’image. Là encore, l’objectif était d’élargir les réseaux pour le développement des affaires. Le succès escompté est en demi-teinte. « C’était une première et beaucoup ont décliné l’invitation, déjà pris par le salon A+A et le congrès de l’URBH. Mais, malgré le format réduit, cela a plu. Ainsi, beaucoup sont venus dubitatifs, mais sont repartis satisfaits », note l’organisateur. Un mauvais timing donc, en dépit de l’intérêt manifesté lors de la journée intermédiaire d’octobre dernier consacrée à la potentialité de ce nouvel événement, et qui avait rencontré les faveurs des opérateurs de ce marché. « Nous réfléchirons aux suites à donner, mais aux dires de ceux qui étaient présents, c’est malgré tout encourageant », conclut Antonius Streichenberger.
Pour notre part, nous retiendrons de cette septième édition de jolies rencontres, quelques innovations à suivre et la création de belles synergies pour faire avancer la Profession. Pour l’édition 2019, l’organisateur promet de réfléchir à une meilleure communication, à un ciblage différent pour développer encore l’offre produits et matériels, et n’exclut pas de remettre en perspective certains aspects du salon, pour, à l’image de chacun ces dernières années, s’adapter et évoluer pour rester en phase avec les attentes des clients. À suivre…