Blanchisserie industrielle. Jensen porte sa participation dans Inwatec à 70%
Bien que le groupe Jensen, spécialisé dans la blanchisserie industrielle, a été très affecté par la crise qu'a entraîné la pandémie et que l'heure soit au contrôle des coûts pour maintenir la rentabilité, Jensen a augmenté fin mars sa participation dans Inwatec ApS de 30% à 70%. Une décision stratégique : « Ensemble, nous créons l'avenir de l'automatisation de la blanchisserie, maintenant », déclare Jesper Munch Jensen, PDG de Jensen-Group, ajoutant que « les deux entreprises partagent les mêmes valeurs et la même culture, faisant entrer notre ingénierie dans le 21e siècle. » Rappelons que la compétence principale d'Inwatec se situe dans le domaine du développement logiciel et mécanique pour l'automatisation de la blanchisserie et la robotique. Inwatec a annoncé un résultat net de 2,7 M€ en 2020. Jensen ne s'attend pas à un impact significatif sur le chiffre d'affaires consolidé du groupe. De plus amples détails sur l'allocation du prix d'achat (14,9 millions d'euros) seront publiés dans les états financiers semestriels résumés.
Pour le groupe Jensen, 2020 a été une année particulière, en témoigne le retour du cours de son action à son niveau de 2015. En raison de l'impact de Covid-19, le chiffre d'affaires est passé de 332,2 millions d'euros en 2019 à 245,2 millions d'euros en 2020, soit une baisse de 26,2%. Si le tassement du chiffre d’affaires est resté en ligne avec celui du premier semestre (-26,8%), qui comprenait toutefois un premier trimestre relativement « normal », Jensen n'a pas bénéficié de la reprise constatée ailleurs au deuxième semestre. Sous l'effet de la pandémie, la part de l'Union européenne (UE) (environ 2/3) dans les ventes a augmenté au détriment de l'Asie. Mais Jensen vise un ratio de 50% pour l'UE et 50% pour le reste du monde. Les perspectives pour cette année ne sont pas encore engageantes : le groupe s'attend à connaître des difficultés pendant un certain temps encore. Il a reçu en 2020 pour seulement 223,4 millions d'euros de commandes (-31,5% par rapport aux 326,3 millions de 2019), ce qui n'incite pas à un grand optimisme pour le premier semestre de 2021.