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Les détergents pour laveries |
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Dans
les laveries, la principale source de pollution liée au lavage à l’eau
résulte des produits lessiviels utilisés. La réduction de cette source
de pollution passe par deux types d’actions : l’utilisation de lessives
moins polluantes et la limitation de la quantité de produits utilisée. |
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Dans
la jungle des logos et promesses en tout genre, comment s’y retrouver
pour être sûr de proposer à ses clients une prestation à valeur ajoutée
? Faisons le point d’abord sur une lessive qui se voudrait par définition moins polluante. Elle se doit d’être sans phosphates (en Allemagne par exemple, les lessives contenant des phosphates ne sont plus commercialisées depuis longtemps), à teneur en tensioactif non ionique très limitée (inférieur à 15 %) ou mieux, à base de tensioactifs d’origine végétale ou animale. Le lessive « verte » utilise du percarbonate de calcium comme agent de blanchiment, et sa biodégradabilité est élevée (98 % et plus). La limitation de la quantité de produits utilisée participe évidemment d’une démarche respectueuse de l’environnement. Indiquez aux utilisateurs de la laverie qu’il est impératif de respecter les dosages préconisés, sachant qu'un surdosage ne nettoie pas mieux, rend le rinçage plus difficile et constitue une dépense et une pollution inutiles. |
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Poudre ou liquide ? |
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Peu
importe, tout est question de dosage et de concentration du produit,
chaque type de lessive ayant ses propres propriétés. En poudre, elle
mousse moins et est connue pour éviter le grisaillement du blanc grâce
à l’oxygène actif qu’elle contient. Mieux vaut la privilégier aussi
pour les lavages à plus de 60°C et pour les prélavages. Dans un souci d’économie et de juste dosage, rien ne vous empêche de proposer à vos clients les tablettes. La lessive liquide ne contient pas d’agents de blanchiment anti-calcaire, ce qui explique une concentration plus élevée en tensioactifs que dans les lessives en poudre. Particulièrement adaptée pour les couleurs, le textile synthétique, et le linge normalement sale, elle est aussi le mieux pour les programmes sans prélavage et les lavages à froid et à basse température (30 ou 40°C). Au final, libre à vous de faire votre choix, et pourquoi pas d’informer vos clients en les faisant bénéficier de vos conseils avisés ! |
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Les Noix de Lavage, la propreté au naturel | ||
Utiliser
des noix de lavage, c'est proposer une lessive végétale naturelle comme
alternative écologique aux produits lessiviels et détergents chimiques. Les noix de lavage proviennent d'arbres de la famille des « Sapindus » dont il existe une dizaine d'espèces. La coquille de ses fruits est imprégnée de « saponine », savon naturel qui, au simple contact de l'eau, se dissout pour libérer un savon puissant. L'utilisation des noix convient pour tous lavages en machine et lavage manuel, tant pour le linge blanc que le linge couleur et les tissus délicats. Les noix de lavage ne sont pas agressives et respectent le linge comme les peaux les plus sensibles ou allergiques. De plus, la forte teneur des noix en saponine les rend utilisables plusieurs fois de suite pour une plus grande longévité de votre sac. Pour une lessive écologique, remplir un petit sac de coton de 5 à 7 moitiés de coques, le fermer et le placer directement dans le tambour de la machine à laver. Faire démarrer la machine comme à votre habitude avec ou sans prélavage. Pour optimiser vos lavages, vous pouvez proposer à vos clients des huiles essentielles (pour parfumer, 4 à 5 gouttes sur le sac) et du percarbonate de sodium en agent de blanchiment. |
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Lessive écologique, écolabel, écocert : comment faire la différence ? | ||
Premier
repère qui vous garantit une lessive de qualité environnementale
supérieure : les écolabels. En France, il s’agit principalement de
l’Ecolabel européen et d’Ecocert : Ecolabel Européen Garanties > Impacts environnementaux réduits sur l’ensemble du cycle de vie du produit > Réduction des substances dangereuses, des énergies utilisées, des emballages. > Niveau de performance comparable à celui d’un produit classique équivalent. Limites > Autorise des ingrédients d’origine synthétique, des conservateurs et des colorants certes en quantité limitée, mais nocifs pour l’environnement, tels que les phosphonates (<0,5%). Aucun test d’hypoallergenicité exigé. Ecocert Garanties > Origine végétale des matières premières et absence d’ ingrédients de synthèse à l’exclusion de quelques-uns énumérés dans une liste positive.Absence de substances toxiques telles que les phosphates, chlore, azurants optiques ou silicones. > Aucun ingrédients issus de la pétrochimie, ni d’OGM, ni de traitement ionisant. Limites > Ne garantit pas une efficacité des détergents équivalent à un produit classique, notamment au niveau de la concentration des formules. Aucun test d’hypoallergenicité exigé Là où ça se complique, c’est quand les certifications s’en mêlent. L’écolabel européen par exemple est bien moins strict et rigoureux que la certification Ecocert ou Nature et progrès. Ces deux marques de certification volontaire, c’est-à-dire non obligatoires mais demandées par les fabricants, sont délivrées en France par l’organisme certificateur indépendant Afnor Certification. Ces écolabels sont attribués selon une même approche multi-critères qui repose sur des études du cycle de vie des produits, de l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie. Ils n’occultent toutefois pas la performance du produit, reconnaissant une efficacité équivalente à celle d’un concurrent non écolabellisé d’un usage identique. La démarche est intéressante, mais pas gratuite. Les entreprises qui souhaitent faire certifier un produit par un écolabel doivent prendre en compte des frais de dossier, d’audit, les droits d’usage de la marque (redevances annuelles calculées sur la base du chiffre d’affaire du produit), le tout revenant à plusieurs milliers d’euros par an. Ceci peut clairement constituer un frein ! |
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Gare aux faux labels ! |
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Comme
la green attitude est tendance, les faux labels écologiques fleurissent
sur les emballages. Des sigles certes légaux, mais qui ne garantissent
en rien que le produit est écologique et qu’il respecte la santé et
l’environnement. Petit point sur les ingrédients à éviter : Tensio-actifs A privilégier > Tensio-actifs d’acides gras d’origine végétale (huile de coprah, de coco ou de palme certifiée durable)> Carbonate de sodium, silicates A éviter > Tensio-actifs synthétisés à partir hydrocarbures ou de corps gras pétrochimiques.>Alkylphénols et dérivés (AP, APE, APEO), ammoniac, sels d’ammonium quaternaires, nonylphénol, PEG, SLES, SLS. > Tensioactifs non ioniques < 15% Pourquoi > Les tensioactifs d’origine végétale proviennent de ressources renouvelables; ils sont plus rapidement et complètement biodégradés. Anti-calcaires A privilégier > Citrate de sodium, carbonates de sodium, silicates ou zéolithes* A éviter > Phosphates, NTA, EDTA**, phosphonates, polycarboxylate Pourquoi > Phosphates : production très polluante. Eutrophisation des eaux. > EDTA : libère des métaux lourds des sédiments des rivières. > Polycarboxylates : peu biodégradables. > NTA : potentiellement cancérigène > Phosphonate : peu dégradable ; libère du phosphore. Agents de blanchiment et désinfectants A privilégier > Percarbonate de sodium A éviter > Perborate de sodium > Azurant optique > Chlore Pourquoi > Perborate de sodium : toxique pour la faune et la flore aquatiques en raison de la libération de bore. Généralement utilisé avec du TAED et de l’EDTA, nocifs pour l’environnement. > Azurants optiques : peu biodégradables ; à l’origine d’ allergies. Parfums – colorants A privilégier Parfums d’origine naturelle, huiles essentielles, etcolorants alimentaires agréés « contact alimentaire » et « cosmétique » A éviter > Parfums de synthèse (ex. muscs polycycliques) > Parfums classés allergènes > Colorants de synthèse > Phtalates (augmentent la durée des parfums) Pourquoi Les parfums synthétiques peuvent entraîner une bioaccumulation et des réactions allergiques. |
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Traitement de l’eau et détergents : quel rapport ? |
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L’eau
présente des caractéristiques chimiques différentes d’un endroit à
l’autre, notamment en terme de sels minéraux dissous. Une eau dite «
dure » contient des sels de magnésium et de calcium en grande quantité.
Elle nécessite l’utilisation d’une quantité de lessive plus importante
pour aboutir à un même résultat de propreté. La dureté totale de l’eau
(calcium + magnésium), se mesure en degré français (°f). Une eau est «
douce » entre 0 et 20 °f, « dure » entre 20 et 40 °f, « très dure » au-delà de 40 °f. Il n’y a pas de limites légales concernant la dureté de l’eau. Cependant l’eau adoucie ne doit pas présenter une dureté inférieur à 15 °f, une eau trop douce pouvant provoquer une corrosion des canalisations. |